Voir rouge avec les papiers bleu d'Orange

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Après avoir quitté France Telecom avec joie il y a deux ans, j'ai divorcé d'Orange juste avant de quitter la France en novembre dernier. Je flairais déjà, à l'époque, le divorce sanglant :

Juste pour vous donner une petite idée du foutage de gueule made in Orange et de l'opacité sciemment calculée de ce genre de grosse boite, j'ai tout de même appelé trois fois le service client pour demander la procédure exacte pour résilier pour cause de déménagement à l'étranger, et envoyé un email via le site web. On m'a dit trois fois (dont une par écrit) qu'on allait me recontacter pour me communiquer les éléments nécessaires. J'ai juste reçu une lettre me disant en substance que ma résiliation ne pouvait être prise en compte... par manque d'éléments ! Et bien évidemment, pas la moindre adresse postale pour répondre. Maintenant je me prépare au divorce sanglant, mais la prochaine lettre qui part c'est une notification d'interdiction de prélèvement à mon banquier.

Bien évidemment, Orange n'a jamais accusé réception de ma demande de résiliation, que j'ai envoyé en recommandé à la seule adresse que j'ai réussi à trouver sur le contrat, c'est à dire au siège social (je vous met au défi de trouver la moindre adresse postale sur leur site web, ou d'arriver à joindre le service résiliation par téléphone, moi j'ai abandonné après une dizaine de tentatives infructueuses). Flairant le piège, j'ai bien sûr pris soin de supprimer l'autorisation de prélèvement. Aujourd'hui, par le renvoi de courrier de Paris à Nouméa, j'ai reçu par courrier simple une jolie mise en demeure (sans frais et sans intérêts, ils sont gentils) sur papier bleu à entête d'un cabinet d'huissiers de justice œuvrant pour Orange (ils ont une adresse email chez orange-business.fr).

Si de bonnes âmes travaillant chez Orange ou ayant quelques connaissances juridiques en la matière peuvent m'aider à me dépêtrer de ces importuns qui nous font voir rouge, je leur en serai fort reconnaissant !