On a juste peur d'aimer
Les gars, on est niaiseux des fois. Pas toujours. Mais quand vient le temps de devenir des amoureux, on peut tellement être ridicule. On hésite, on tergiverse, on se pose des questions. On a peur. On a tellement la chienne. Question de génération? Peut-être. Je sais pas. Ça doit. C'est difficile de faire des choix, c'est dur d'assumer ses décisions. Parce que faire des choix implique la perte de quelque chose, on fige, on gèle, on devient des handicapés de l'amour. On est tellement habitué de tout avoir, le beurre, l'argent, la crémière et l'etcaetera, qu'on n'ose même plus faire un pas. On a peur de perdre, on craint d'avancer. Évoluer nous terrorise, chuter nous terrifie. Tsé, un moment donné, faut se l'avouer qu'on a juste peur d'aimer.
Patrick Dion : Geneviève (via Laurent).
J'ai beau avoir testé la corde, j'ai encore parfois l'angoisse du saut à l'élastique. Dix huit mille bornes ça fait haut, lôngin ;-).
En même temps j'ai mis des années avant de comprendre qu'il était préférable de plonger rapidement dans l'eau plutôt que passer des heures à entrer dedans centimètre par centimètre.
Et j'ai toujours peur des aiguilles malgré le calme de façade.
Mais je me soigne.
T'inquiètes pas mon z'homme, j'arrive. Tu as mis 27 ans à quitter une ville que tu détestes, je vais avoir besoin de quelques mois pour quitter celle que j'aime.