De l'importance du questionnaire médical

Mon anesthésiste de mari m'a expliqué l'importance du questionnaire préalable à l'anesthésie générale, avec moultes anecdotes de patients qui "oublient" un truc qui ne leur semble pas important. Illustration, avec votre serviteur qui passait entre les mains d'un de ses collègues aujourd'hui.

— Des allergies ?
— Oui, rhume des foins, poussière.
— PPPA, poils, pollen, poussière, acariens...
— Oui, exactement. Mais pas d'allergie alimentaire ou médicamenteuse connue.

La conversation se poursuit. Il me revient quelque chose au moment des questions sur d'éventuels problèmes cardiaques.

— Certains vins m'empêchent de dormir, j'ai une élévation rapide du rythme cardiaque.
— Ah ? Sulfites ! Ne buvez pas de vin blanc.
— Justement, je n'en bois quasiment jamais, la plupart me donnent mal au crâne.

Il note sulfites dans mon dossier et le souligne trois fois en m'expliquant que la molécule est parfois utilisée comme stabilisant de certains anesthésiques (ceux contenant de l'adrénaline si j'ai bien compris), et que j'y suis allergique.

Ce sera ma troisième anesthésie générale mais c'est la première en tant qu'adulte, et donc la première fois où j'ai droit à un questionnaire avant.