Pô envie

L'homme m'a laissé dans la file d'enregistrement à Tontouta, et s'en est reparti l'air triste et les yeux rouges. Je repars le coeur gros et déjà bien des valises sous les yeux (j'ai passé la nuit dernière à me battre contre les moustiques qui profitaient du dernier jour de soldes sur le zoreille à sang frais). Si Aircalin avait pu me taxer d'un excédent de bagages là-dessus, ça m'aurait coûté un bras.

L'enregistrement e-services d'Air France fonctionne à merveille et m'a épargné une grosse demi-heure d'attente, j'ai même pu obtenir un siège sur une sortie de secours. Me voici à tuer le temps en profitant de la zone wifi gratuite de l'aéroport, à écrire ces quelques lignes dans l'espoir de me sortir ce spleen de la tête, ces noeuds à l'estomac, tout en tentant assez vainement de garder un semblant de composition au milieu de la salle d'attente. Peine perdue et premiers constats : je n'ai pas envie de rentrer, Paris ne me manque pas. Lui, par contre, me manque déjà.

Prochain arrêt, Osaka Kansai (KIX).

P.S. Bien atterri à 8h35 heure locale. KIX offre aussi la connexion wifi gratuite, avec une bande passante époustouflante. Je me demande combien de décennies il faudra attendre pour avoir la même chose à Paris, sachant que la connexion wifi gratuite de Nouméa/Tontouta est meilleure que l'immonde daube payante servie par Orange à CDG (Orange offre la première heure, qui permet de s'apercevoir que ça ne vaut pas le coup de payer).

P.S. 2 : Mouinnn ! Le vol Aircalin pour Nouméa embarque à l'instant à la porte suivante. Soupir...

Embarquement. Prochain arrêt, Paris CDG.

P.S. 3 : bien arrivé à Paris. Un grand merci à Martin, Philippe et Thierry pour m'avoir rendu l'atterrissage infiniment plus agréable :-).