Toi aussi, plante un clou dans le cercueil d'HADOPI

Publié le :

La loi HADOPI (Haute Autorité pour la Diffusion des Oeuvres et la Protection des droits sur Internet), également connue sous les noms de « loi Olivennes » (ex patron de la FNAC) ou « riposte graduée », fait polémique entre les pros — les industriels de la musique — et les antis, peu ou prou tout le reste du pays qui n'a pas le nez dans la poudre ou dont l'avenir ne dépend pas de la survie de modèles de business complètement dépassés :

Le noeud gordien de ce débat c'est la question du vol. Je pense que la propriété intellectuelle est une liberté qu'il faut laisser aux auteurs d'oeuvres de l'esprit qui méritent rémunération pour leur production, mais je ne confonds pas l'utilité et les intérêts des auteurs avec ceux de ceux qui les exploitent. Je pense aussi que l'industrie de la musique telle qu'elle existe avec ses modèles dépassés et ses méthodes de gangsters ne fait pas seulement partie des intermédiaires dont la valeur ajoutée est douteuse voire nulle, elle fait également partie du camp des voleurs. Nos décideurs ne semblent pas (vouloir) comprendre qu'une industrie vieillissante qui ne crée rien par elle-même, dont les courbes de vente sont plates depuis plus d'une décennie et qui n'affiche que mépris de ses clients (qu'ils traitent tous en voleurs) et incompréhension pour les nouveaux médias doit se confronter elle-même à la réalité de l'évolution des technologies et des usages, d'autant plus qu'elle a eu très largement le temps de s'y adapter.

Toi aussi, plante un clou dans le cercueil du projet HADOPI et aide ton producteur de muzak préféré à arrêter de rêver à la meilleure façon de te piquer ton argent sans avoir à lever le nez de sa ligne de coke travailler.