Vote électronique, la presse internationale s'intéresse à la France

La presse internationale commence à s'intéresser au sujet du vote électronique en France :

Le cas de la Floride est souvent cité, et lorsqu'on voit le fiasco du vote électronique dans cet état, on comprend aisément pourquoi. La Floride a finalement décidé d'abandonner le type de machines qu'on nous impose en France, ce qui va leur coûter plus de 32 million de dollars. La Floride est également l'état où une tentative de fraude a été révélée (voir le témoignage sous serment de Clint Curtis devant la justice, ou son interview par Brad Friedman).

Les deux journaux ont bien noté ce qui devient évident de jour en jour : seuls Nicolas Sarkozy et son parti sont favorables au vote électronique. Une écrasante majorité des candidats à la prochaine élection sont soit résolument contre, soit demandent un moratoire. Nous allons avoir une élection dans moins de trois semaines (et une autre tout de suite après) dans laquelle 3% de l'électorat va utiliser un système qui est mis en doute par plus de la moitié des candidats, et également par des dizaines de milliers de citoyens qui découvrent seulement maintenant le vote électronique et ses problèmes.

Mais il est important de garder à l'esprit que le problème n'est absolument pas partisan, et que le consensus n'est pas encore acquis à droite comme à gauche. A gauche, le maire de Brest, pionnier en matière d'utilisation de machines à voter, persiste et signe malgré le moratoire demandé par son propre parti. Et à droite des voix commencent à douter, comme Alain Lambert, ou à s'élever contre, comme Richard Cazenave, député UMP de l'Isère.

Si le nouveau ministre de l'intérieur ne prend pas la mesure du problème avant le 22 avril, il faudra augmenter encore la pression pour faire interdire ces machines avant les législatives.

Signez la pétition contre le vote électronique et faites-la circuler !

Informez-vous :
- ordinateurs-de-vote.org
- ma propre veille citoyenne sur le vote électronique depuis trois ans
- ma revue de presse : en RSS ou sur le web (merci de me signaler les articles !)