Je hais les pigeons...

Publié le :

Enfin, depuis qu'un de ces volatiles parisiens m'a repeint un costume cinq minutes avant un entretien d'embauche. Passer dix ans à Paris et échapper à leurs fientes relève du parcours du combattant.

Mais hier soir, ce pigeon à moitié déplumé et claudiquant sur la table de la terrasse m'a fait franchement pitié. Je lui ai donné de l'eau et j'ai dû chasser le chat du voisin à trois ou quatre reprises. Ce chat est un couard, ça fait plus de deux ans qu'on essaye de l'apprivoiser, mais il se sauve à la moindre tentative d'approche. Pourtant hier, il avait l'air suffisamment intéressé par le pigeon pour me passer sous le nez. Quand je l'en ai dissuadé, je l'ai vu feuler pour la première fois. Pas content, le matou, que je l'empêche de goûter à son pigeon-ronron !

Le pigeon était encore là ce matin, il picore à droite à gauche dans le jardin. J'ai dû flanquer la frousse de sa vie au chat, tant pis pour l'apprivoisement.

P.S. l'a pas passé la nuit la bestiole. A l'époque je n'avais pas ces fantastiques conseils : que faire d'un oiseau blessé (merci Kozlika ;-).