Six choses à la con

Tristan m'a refilé ses six choses à la con. D'habitude je ne réponds pas aux chaînes à la con, mais bon, je dois être dans un bon jour :). Voici donc six sept choses que vous ignorez (probablement) de moi et qui sont sans aucun intérêt...

Je déteste le gras de la viande, ça me fait vomir. Je le découpe toujours méticuleusement dans mon assiette avec une précision chirurgicale. Au restaurant quand une viande est servie en sauce, je la demande à part, sinon je ne vois pas où je dois opérer (j'ai dû être chirurgien dans une vie antérieure). Lorsque j'étais gamin mon père a essayé une fois de m'obliger à avaler du gras de jambon en prétendant que c'était le meilleur. Ma mère (à ma grande surprise) est venu à mon secours juste avant que je ne rende mon repas. Au passage j'ai compris très tôt la différence qu'il y a entre "bon ou mauvais" et "j'aime ou je n'aime pas". (Et la notion de relativité, je déteste le gras et le foie, mais j'aime le foie gras, surtout frais, mi-cuit poêlé.)
J'ai failli travailler pour Laurence Parisot à l'IFOP, où j'ai également fait la connaissance de Philippe Besson qui en était le DRH. Joli hasard des rencontres. (Il se trouve que la même semaine, j'ai reçu trois propositions exactement au même salaire au franc près, les deux autres du Moniteur et de Netscape, j'ai choisi Netscape).
Je ne me déplace plus à Paris guère qu'en vélo et pourtant j'ai une voiture qui pourri depuis plusieurs années sur ma place de parking. Elle est toujours assurée mais n'a pas passé de contrôle technique depuis, oh, fort longtemps, je ne sais même pas si elle démarre encore. Je n'ai encore pas réussi à m'en défaire, et j'ai du mal à comprendre pourquoi. C'est une R25 GTX de 21 ans avec sièges en cuir, je la donne au premier qui vient la chercher :-).
J'ai un truc avec les claviers et les boutons. Je tape sur les claviers d'ordinateurs depuis l'âge de 14 ans, j'ai détesté le piano mais adoré l'orgue (il y a un pédalier, on peut aussi appuyer avec les pieds !), je caresse le vieux rêve de m'acheter un clavecin, et j'ai souvent l'envie d'appuyer sur des boutons, surtout si leur design est attractif. Il ne faut pas me confier le feu nucléaire, surtout s'il y a un gros bouton rouge qui me dit "appuie, vas-y appuie !".
J'ai un point commun avec Maître Eolas et Bertrand Lemaire, j'ai horreur des files d'attente (les queues, c'est autre chose :D) et j'y ai des envies de meurtre fréquentes envers les resquilleurs. Heureusement, étant indépendant je peux aller faire les courses hors des heures de pointe où le français qui se lève tôt, tard et les petits vieux adorent s'agglutiner. Sauf à La Poste, où il faut toujours attendre au moins une heure à chaque fois, grâce en soi rendue à ceux qui en organisent l'inefficacité avec un sadisme qui confine au diabolique.
J'adore décomposer un plat qui m'est servi, analyser ce qu'il y a dedans, et tenter de refaire sans recette. J'ai des tonnes de livres de cuisine que je ne suis presque jamais à la lettre (au passage je trouve que ceux qui donnent les grandes lignes d'une recette sont bien meilleurs que ceux qui donnent des instructions précises au gramme près). Quand j'ai des invités j'improvise souvent quelque chose de nouveau que je n'ai jamais cuisiné avant (personne n'est jamais mort de ma cuisine et on a toujours pardonné ou ignoré mes ratages, ou alors j'ai des invités polis ou souffrant d'agueusie).
(Bonus) Je n'ai aucune mémoire des noms. Si vous me croisez, je peux très bien vous connaître de vue (j'ai une excellente mémoire graphique) mais il y a de grandes chances que mon cerveau se coince en boucle sur la question de retrouver votre prénom, là, sur le champ. J'ai quelques tactiques d'évitement pour que ça ne se voit pas trop (enfin, j'espère).

Je ne refile à personne, j'ai horreur des chaînes à la con ;-).