L'iPod des téléphones
Mais voilà le truc : bien que ceux qui détestent Apple et l'iPhone ne voudront pas entendre cette vérité, l'iPhone est en tout point aussi révolutionnaire que l'iPod. Pas en termes des fonctionnalités qu'il offre, mais pour la façon dont il les offre — une interface bluffante, la facilité d'utilisation, la façon innovante d'interagir avec l'appareil, l'intégration transparente avec iTunes et votre ordinateur, et le fait que des fonctions qui sont obscures et inutilisées sur d'autres téléphones sont accessibles et utiles sur l'iPhone.
The iPod of phones, par Dan Frakes.
En attendant, les reproches faits à la va-vite s'écroulent les uns après les autres. Cette fracture entre ceux qui se contentent, sans trop réfléchir à leur utilité, de regarder la liste des fonctions et des acronymes sur l'emballage et ceux qui sont sensibles aux questions de design et d'utilisabilité est l'une des meilleures explications, pour moi, du fossé qui existe entre la culture Microsoft et la culture Apple dans le monde informatique. Et leur bataille déjà commencée dans le domaine des appareils grands publics promet d'être encore plus intéressante.
Commentaires
Mec
Ce qui manque aussi je pense, c'est le recul que chacun pourrait avoir s'il l'avait testé pendant 6 mois et à ce moment là émettre des commentaires fiables et cohérents.
Baptiste
On peut avoir des réserves sur l'iPhone tout en reconnaissant ses qualités ergonomiques et l'innovation technologique qu'il représente, et encore mieux, sans être lié d'une quelconque manière à ta "culture Microsoft".
Tu dénigres ceux qui disent "oui, l'iPhone c'est bien, mais trouver ça parfait sans le moindre esprit critique c'est être crédule", en les opposant aux "questions de design et d'utilisabilité" (comme si critiquer ce téléphone était synonyme d'absence de goût et de connaissances en ergonomie et en design), en disant à leur égard qu'ils jugent "sans trop réfléchir", en les associant à une "culture Microsoft" qui sort d'on ne sait où, et en faisant un amalgame aussi hâtif qu'erroné, "dire que l'iPhone n'est pas parfait c'est annoncer à tort son échec et être anti-Apple".
François
Baptiste, certes, sauf que je ne pense pas faire l'amalgame (ou plutôt la généralisation) dont tu m'accuses d'une part, d'autre part je me demande si tu as vraiment lu les billets auxquels je fais référence (le mien et celui de Presse-Citron).
Baptiste
Pourtant c'est ce que je comprends schématiquement en te lisant ;-)
Je n'avais pas regardé le billet de Presse-Citron et je ne peux que regretter son manque d'objectivité "pas ouvert aux applications tiers", mais je pense que son auteur se situe plutôt du côté de la polémique "au plus grand nombre de commentaires" que de celui de la pertinence de ses reproches auxquels il ne doit pas vraiment croire. Ça compte pas ! et même avec mes réserves sur l'iPhone je ne m'identifie pas à celles qu'il formule, pas de généralisation donc entre tous ceux qui ont un point de vue mitigé sur l'iPhone.
François
J'ai surtout réagi à son billet, symptomatique pour moi, tout de même, d'une certaine tendance à cracher dans la soupe.
Tristan
Rions un peu : http://www.willitblend.com/videos.aspx?type=unsafe&video=iphone :-D
Tristan
Tiens, plus sérieux, et à mon sens bien vu (P. Reed est un type franchement carré) :
http://weblogs.mozillazine.org/preed/2007/07/iinitial_iphone_iimpressions.html#more
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