Le vote électronique illustre l'utilisation inappropriée des technologies par les politiques

Frédéric Couchet fait un long billet sur les standards ouverts pour lutter à armes égales, à la suite de la publication du rapport que le député UMP Bernard Carayon a remis jeudi 14 septembre 2006 au Premier ministre, et intitulé « À armes égales » (attention PDF pas ODF, oh ironie :p).

Je ne reviendrais pas dessus, et notamment les contradictions sur la DADVSI que relève Frédéric, mais un passage m'a immédiatement accroché l'oeil (je souligne) :

Les débats récents autour du projet de loi «Droit d'auteur et droits voisins dans la société de l'information» ont montré combien nous n'avions pas, collectivement, mesuré les conséquences, dans tous ses aspects, du développement de ces technologies. Nos modes publics d'appréhension de ces sujets sont inadaptés, comme nos modes de concertation. L'enjeu d'une bonne compréhension de l'impact des technologies de l'information ne concerne pas seulement l'économie nationale ou la vie quotidienne de nos compatriotes, il concerne également notre démocratie. Ainsi, le vote électronique choisi récemment pour l'élection des sénateurs représentant les Français de l'étranger montre les limites, voire les dangers, de l'utilisation inappropriée de ces technologies.

Enfin ! On parle en haut lieu des dangers du vote électronique.

Aller, un petit coup de pied de l'âne : Dominique, c'est Nicolas qui a approuvé l'usage de ces dangereux engins :p.