UMP : après le spam, la contrefaçon ?

Stéphane note que l'UMP a enregistré une belle brochette de mots-clés chez Google :

"racaille", "police", "voitures brulées", "politique","communistes", "écologiste", "souverainiste", "ministère de l'intérieur","pompier", "banlieues", "émeutes","François Bayrou", "centristes", "Vincent Peillon", "Montebourg", "Cambadélis", "Robert Hue", "PCF", "communistes", "Arlette Laguiller", "LCR", "voitures brûlées", "trotskiste, "riots", "racaille", "violence", "voyous", "clichy", "gauchiste", "jospin", "socialiste", "neuilly", "incivilité", "démocratie", "sécurité", "insécurité", "sécuriser", sécuritaire", "délinquant" et "délinquance" sont déjà selectionnés.

Par contre gaullisme, Chirac, république, Villepin, économie, dialogue social, syndicat ne semble pas être des bon produits d'appels.

Quand des entreprises utilisent des marques concurrentes pour se faire de la publicité sur leur dos grâce à AdWords, elles se font régulièrement condamner (avec Google) pour contrefaçon (j'en parle ici, ici et ). Et quand c'est un homme ou un parti politique qui utilise le nom de ses adversaires, ça s'appelle comment ? Je ne sais pas si c'est légalement condamnable, mais moralement c'est petit, très petit. Décidément, certains prouvent qu'ils ne reculeront devant aucune bassesse pour arriver à leurs fins.

P.S. les publicités AdWords ne coûtent à l'annonceur que lorsqu'on s'en sert. Alors n'hésitez pas à cliquez dessus, vous aiderez à dépenser le budget pub de l'UMP.

P.S. 2 : sur ce billet d'Alexis Mons je relève cet article d'Ipsos qui commence par : "La publicité politique moderne commence au moment où s’arrête la propagande politique, c’est-à-dire après la seconde guerre mondiale." et parle de l'interdiction de la publicité politique. Ici ça me paraît plutôt être de la propagande politique, dont le seul côté moderne serait le web !