Je suis prisonnier d'un cachot
humide de mes larmes.
Du haut d'un soupirail,
Philippe me regarde avec pitié.
Je regarde le geôlier.
Et le geôlier, c'est moi !
Mais j'ai perdu la clé.
Prisonnier
Publié le samedi 3 juillet 2004 à 10h20
Catégorie(s) : Errements
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Mon cher Edmond, je t'en fait la prédiction, même si tu ne pourras y croire sincèrement que bien plus tard, tu sortiras de cette prison plus grand, plus heureux, sans vengeance ni abbé Faria.
Le pronostic semble trop facile et l'on en veux aux prophètes obligés, qui le délivrent, parceque seule perçue, est leur vanité d'y être passé 'eux aussi', te déniant l'étrange et fascinante beauté de ta propre douleur.
C'est pourquoi le tunnel est si long, pour en suivre malgré toi, tous les méandres, des plus humides auto-flagellations aux plus grand sommets de vindicte salvatrice, à la fin comme une équation qui s'équilibre, il reste deux êtres disjoints qui chacun doivent poursuivre avec des forces nouvelles leur quête 'individuelle' du bonheur.
Mon cher frère, je pleure avec toi, pour toi et sur vous -- d'autant plus que j'aime beaucoup Philipe -- mais crois moi, tu va renaître, différent mais au fond encore plus toi même qu'avant parce que allégé de cette part de l'autre qu'on prend par une sorte de mimétisme, comme pour brouiller les contours de soi même dans un à deux illusoire.
De baroqueux à baroqueux, la découverte que les chansons à texte, parlent presque toute de CA est une surprise vertigineuse quand on les découvre par la grâce très particulière de cette sensibilité exacerbée que te procure le chagrin d'amour.
Entre le "tu perds ton temps" de Bashung et les rhymes agaçantes des 'inconnues' de Brassens, des torrents de larmes feront la mer de ton chateau d'If, plonge y sans aucune retenue, il y aura une main pour t'en retirer quand tu émergeras à la lumière.
Je t'aime.
Vincent
PS : t'ain si c'est pas de la famille soudée ça!
apprendre par hasard sur le ouaib,
donc comme avec moi, tu as raison de la hair ;-)