On va lui faire sa fête

Publié le :

On s'étonne quelque part de ne pas voir relayé dans ces colonnes l'appel au boycott de la fête de l'internet, au prétexte que la LEN va nous plonger dans l'obscurantisme numérique à jamais.

C'est que la fête de l'internet, moi, mes pauvres amis, je m'en fous. Je m'en fous, je m'en fous, mais alors, je m'en fous ! Je m'en fous tellement que j'en avais oublié jusqu'à l'existence. Franchement, le premier qui me réveille pour la fête du WiFi et du haut-débit, je le spamme jusqu'à la quinzième génération, je lui bloque son accès en upload jusqu'à ce que tout son salaire passe chez Pascal Nègre, je pirate son weblogue pour y traiter Nicolas Sarkozy de fils de P...(*) sur tous ses billets avant de le dénoncer place Beauvau.

Et puis ce n'est pas un journal ici, de temps en temps j'ai du boulot (eh oui, aussi incroyable que ça paraisse), d'autres choses à faire que de suivre les nouvelles d'heure à heure ou tout bêtement pas envie.

Trève de plaisanteries, voici ce que la blogeoisie et la blogosphère underground réunies attendent avec impatience : la ligue ODEBI se prépare à faire sa fête de l'internet à elle. Et hop, la bombe est lâchée (mais faudrait voir à ne pas en faire une habitude, on va finir par croire que c'est une artillerie ici).

Ca m'apprendra à suivre de près des projets de loi stupides et à faire des dossiers explosifs. Après il y a des gens qui viennent lire ces élucubrations et je me retrouve obligé de suivre l'actualité, de mettre à jour, de faire les choses sérieusement. C'est fatiguant. C'est vrai quoi, c'est pas Netlex France ici ;-).

Quant à moi, le 29 mars, j'aurais autre chose à fêter que ce truc fait pour les hérissons des autoroutes de l'information.

(*) Note à l'attention du ministre : moi aussi je lis le Canard Enchaîné.