Le proxy à la con (PALC)

Joël Ronez nous donne une définition d'anthologie qu'on devrait communiquer à tous les DSI de France et de Navarre : le proxy à la con.

Je n'y ajouterai que deux choses :

  • Le proxy à la con est une horreur pour le consultant externe, car il est le coupable légitime de 99,99% des « bugs à la con » des applications web (lenteurs, problèmes de cache, pages qui ne se rafraîchissent pas, j'en passe et des meilleurs). Il permet cependant de dégager en touche sur le mode « ce bug à la con est dû à votre proxy à la con, voyez avec votre service informatique à la con »
  • Sur sa conclusion, quand on sait ce qu’on fait on ne confie jamais les outils de communication à des informaticiens. JAMAIS ! (vous me le recopierez cent fois)

En fait, le syndrome du proxy à la con, c'est comme à la belle époque où il fallait appeler le standard téléphonique pour avoir un numéro extérieur. Et encore, dans la circonscription de facturation locale, appeler une autre région étant un motif de licenciement. Les entreprises où le service informatique décide seul de ce qu'on peut voir ou pas sur internet, de préférence sur le mode « tout ce qui n'est pas expressément autorisé est interdit » sont soit pilotées par des imbéciles soit staffées avec des andouilles (l'un entraînant souvent l'autre). Dans les deux cas, c'est problématique.

P.S. Et une excellente anecdote racontée par Matoo, où comment lire le courrier du coeur de votre patron grâce au proxy à la con !

P.S.2. Proxy à la con suite, l'empire contre-attaque.