21 avril 2002

Il y a un an à 20h pile, comme tout le monde ou presque, je suis resté médusé devant le petit écran en découvrant les scores du premier tour des élections présidentielles.

J'ai tout de suite su que j'allais devoir, au nom de la sauvegarde de valeurs qu'une fraction alarmante de la population ne semblaient pas partager, trahir mes propres convictions et voter pour quelqu'un qui représente pour moi tout sauf ces mêmes valeurs.

Que celui qui n'a jamais voté Chirac me jette la première pierre.